Quatrième début janvier, le Paris Volley est depuis rentré dans le rang avec cinq défaites en six rencontres. Une période de turbulence liée à trois facteurs principaux.
Une confiance ébranlée
La défaite survenue contre un mal-classé Toulouse le 26 janvier (3-2) a fait mal du côté parisien, puisque depuis c’est trois défaites enregistrées toutes compétitions confondues sans remporter le moindre set : « En volley, la confiance joue énormément et dès qu’on enchaîne quelques prestations mitigées, le doute s’installe. C’est notre cas aujourd’hui, nous sommes à la recherche de notre confiance qui faisait notre force en première partie de saison » souligne l’entraîneur parisien Dorian Rougeyron.
Oivanen en perte de vitesse
D’habitude prolifique, le pointu parisien Mikko Oivanen à l’instar de ses coéquipiers évolue à un niveau en-dessous de son potentiel. De là à sous-entendre que le Finlandais est le baromètre de l’équipe, il n’y a qu’un pas que l’entraîneur Dorian Rougeyron refuse de franchir : « Il est important pour notre équipe c’est vrai, mais après l’équipe doit être efficace sans lui ». D’ordinaire à plus de 20 points de moyenne, Mikko Oivanen a été le symbole du naufrage parisien contre Nantes (0-3), puis Cannes (3-0) avec seulement 12 points marqués.
Manque de stabilité en réception
S’il ne veut pas pointer du doigt un tel ou un tel, Dorian Rougeyron estime que cette mauvaise passe est également due à « des problèmes en réception ». Sans toutefois incriminer le libéro Markus Steuerwald, qui à l’image de ses partenaires à la recherche de son second souffle. Les Parisiens vont devoir très vite trouver des solutions, car leurs poursuivants immédiats Beauvais et Ajaccio sont loin d’avoir dit leur dernier mot pour les play-offs.