Le duo le plus populaire de l’hexagone, Laurent Labit et Laurent Travers, champions de France 2013 avec Castres n’arrive toujours pas à faire décoller le Racing-Métro, au moment où le club francilien joue un match capital contre Bayonne en fin de journée (18h30).
A priori personne ne les destinait à travailler ensemble, et pourtant les deux entraineurs ne se quitteraient pour rien au monde. Après leur carrière de rugbyman, les deux hommes se sont dirigés vers le coaching. Laurent Travers s’est dirigé vers Clermont avant de retrouver son métier de formation, banquier. Mais Laurent Labit, appelé à devenir l’entraineur de l’équipe de Montauban en 2004, a besoin d’une aide pour ses avants. C’est dans ces circonstances que les deux Laurent sont amenés à se rencontrer. Et ils accrochent tout de suite.
Montauban, le point de départ
Leur collaboration fait les beaux jours de Montauban qui retrouve le plus haut niveau. C’est avec un discours cohérent et un goût du travail transmis, que Travers et Labit imposent la rigueur et la solidarité. Le club tarnais ne cesse alors de progresser jusqu’aux départ de ses deux moteurs, avec comme tremplin Castres. Bien qu’il se maintient en Top 14, le club se cantonne en bas du classement et n’est pas stable. A leur arrivée le duo d’entraineurs voit dans ce groupe un véritable potentiel à faire fructifier. Ils avaient misé juste puisque le Castres Olympique, douzième avant leur arrivée, remonte en un an à la cinquième place. C’est le début d’une progression continue jusqu’à juin 2013. Les Castrais et leurs coachs sont sacrés champions de France, en battant Toulon tout fraîchement champion d’Europe.
A la peine au Racing-Métro
Un premier titre en poche en tant qu’entraineur, et le duo part s’installer en région parisienne pour retenter l’aventure du bouclier de Brennus avec le Racing-Métro. Le club met toutes les chances de son coté pour favoriser le travail de ces deux hommes. Mais malgré un recrutement prestigieux le club n’arrive pas à s’imposer. Les nouveaux joueurs de niveau international font leur place au détriment des plus anciens. A l’image de Jonathan Wisniewski, qui a indiqué qu’il quitterait le club francilien et du demi de mêlée Sébastin Descons déjà parti sous d’autres cieux. Bref, le bilan depuis leur arrivée n’est pas au rendez-vous avec seulement une 7ème place à la clé.