Si le Racing-Métro peinait à avoir le sourire malgré le nul à Perpignan, le Stade Français lui ne pouvait que constater la suprématie clermontoise. Retour sur ces deux rencontres.
Le Stade Français perd la tête
Cela faisait 71 matches que Clermont n’avait pas perdu à domicile dans son stade Marcel-Michelin. Paris n’a donc pas réussi à contredire les pronostics et s’est incliné en terre clermontoise (25-13). Malgré un engagement de tous les instants, les Stadistes ont souffert de l’absence de ses internationaux. D’autant plus que les Parisiens se sont retrouvés en infériorité numérique, dans un premier temps sur une faute de Julie Arias, puis à cause d’un petit accrochage entre Jérôme Fillol et Gerhard Vosloo. Les Clermontois reprennent donc leur place de leader, devant Paris à deux points.
Le Racing-Métro pas assez agressif
Le Racing Métro décroche le match nul face aux catalans (19-19). Menés pendant presque toute la rencontre, les Racingmen ont réussit à rattraper le club du Languedoc-Roussillon, grâce notamment à opiniâtreté de Juan Martin Hernandez en grande forme. Si les hommes de Laurent Travers et Laurent Labit enchainent un nul après une victoire, le jeu des franciliens n’est pas encore à la hauteur. Réduits à 13, les Perpignanais réussissaient à inscrire un essai. A tour de rôle les entraineurs constataient qu’« il y a beaucoup d’imprécisions et de fautes de mains, il faut qu’on essaye de garder le ballon pour mettre les Catalans sous pression »et « il faut qu’on soit plus agressif, on rend trop facilement le ballon ». Les Franciliens ont une semaine pour peaufiner leurs réglages en perspective de la réception de Bayonne samedi prochain.