A huit journées des phases finales, le Stade Français, second derrière Clermont, est en bonne voie pour se qualifier. Mais il reste encore de grosses rencontres qui s’annoncent compliquées, notamment en période de sélection des internationaux.
Jusque-là, tous vos objectifs ont été atteints ?
On peut dire qu’on est en bonne voie. L’objectif sera atteint que quand on sera qualifié dans les six. Un des objectifs atteint était d’obtenir les quarts de finale d’Amlin Cup à domicile. En Top 14 on a bien travaillé pour avoir un bon état d’esprit et un jeu avec une certaine identité. En terme de résultats, ce n’est pas encore fait qu’on soit dans les six premiers. On est sur le podium mais il nous reste des déplacements à Brive, Montpellier, Toulon et on va recevoir Toulouse et le Racing-Métro. Même si c’est des matches à la maison, les équipes vont tout faire pour aller chercher des points donc ça va être compliqué, surtout avec autant de doublon où on nous prend nos meilleurs joueurs.
Qu’est ce qui a été le plus difficile pour vous en ce début de saison ?
C’était un peu compliqué en termes d’infrastructures. Au départ, à la Faisanderie, où le terrain était un peu dur, on ne pouvait pas enchainer beaucoup d’entrainements, par risque de problème aux tendons. Puis quand on déménagé à Jean Bouin c’était pas complètement prêt, le terrain froid et chaud ne marche pas, il restait des problèmes sur le terrain synthétique. On n’a pas pu se préparer comme on voulait. On a du constamment s’adapter. Même ceux qui étaient là avant c’était du nouveau pour eux. On a du prendre nos repères.
Quesada : « Je ne suis pas d’accord »
Que pensez-vous du repos forcé des internationaux ?
Franchement je ne suis pas trop d’accord d’apprendre ça en cours de route. On a su pendant la semaine de Castres (17e journée) qu’on n’allait pas avoir nos internationaux, et j’ai appris en fin de semaine dernière qu’ils n’allaient pas pouvoir jouer avec nous ce week-end. C’est des choses qu’on ne savait pas avant, qu’on apprend en cours de saison. Surtout qu’avec nos blessés, on a besoin de tout le monde.
Le manque des internationaux explique-t-il en partie la défaite à Clermont du week-end dernier ?
On ne peut pas savoir ce que ça aurait donné si on avait tout le monde. Sans nos joueurs internationaux beaucoup s’attendaient à ce qu’on prenne quarante points, donc on a bien rivalisé, on n’est pas passé loin du point de bonus. Je retiens ça parce que si on pense à nous joueurs qui nous ont manqué on se dit qu’on aurait pu faire quelque chose de mieux. Clermont aurait eu plus peur, il y aurait plus de rivalité.
Qu’est ce que vous avez pensez du jeu de vos internationaux dans le tournois es VI Nations ?
Très bien. Au premier match j’ai trouvé Alexandre Flanquart excellent. Jules Plisson a fait un bon début, c’est pas mal pour une première. Quant à Pascal Papé et Burban ils ont été très bon comme d’habitude. Et pour ce dernier match, Hugo Bonneval touche très peu de ballon, il a une occasion et il marque, c’est un grand bon en avant. On en a parlé pendant la semaine, et il sent de mieux en mieux, il s’est un peu lâché et je crois que ça s’est vu. Je pense que tout le monde est plutôt satisfait de leurs performances, y compris le sélectionneur de France.