Une fois de plus, Pontault-Combault n’est pas passé loin de l’accession en Fédérale 2. Le club a chuté devant Orléans.
Habitué des phases finales, Pontault-Combault s’est encore qualifié pour les play-offs cette année. Mais les Jaune et Bleu ont aussi encore manqué l’accession en Fédérale 2. Dans l’ensemble, pour Thierry Desrues, cela reste tout même une belle saison. « Nous sommes très satisfaits », note le dirigeant du club. Si l’année passée, Pontault avait échoué en 32e de finale des play-offs, cette fois il s’est qualifié jusqu’en 16e de finale. « On peut se vanter de l’avoir emporter à Trignac, ce n’est pas donné à tout le monde. Ensuite, nous avons aussi rivalisé avec Orléans. Notre élimination ne tient pas à grand chose ». Battus (13-21) au match aller, les Seine-et-Marnais avaient encaissé un essai en contre fatal dans les derniers instants du match aller. Et malgré leur résistance à l’extérieur (défaite 13-10), cela n’aura pas suffit.
Objectif Fédérale 2
Un résultat finalement logique puisque c’est Orléans qui avait largement dominé la Poule 2 de la saison régulière, en battant déjà à deux reprises Pontault-Combault. Le club francilien avait alors terminé 3e de la Poule (58 points avec 12 victoires et 6 défaites) – loin derrière le futur promus en Fédérale 2. « Notre paquet d’avants a fait notre force, analyse Thierry Desrues. Si il y a quelque chose à améliorer pour la saison prochaine, ça serait au niveau de la ligne de 3/4 ». Dans ce club qui s’appuie fortement sur les joueurs du cru de fait de son budget limité, les jeunes pousses ont du mal à faire leur place dans une équipe pourtant vieillissante, qui devra être renouvelée. Pour le saison prochaine, le staff technique est renouvelé autour de l’entraineur Jean Miss et l’ambition est bien d’accéder à la Fédérale 2, même si cet objectif n’est pas primordial : « Il y a huit ans, on était déjà monté et on avait vraiment souffert, se rappelle Thierry Desrues. Pour s’affirmer en Fédérale 2, il faut plus de structures par rapport à ce dont nous disposons actuellement. Mais bon, on va quand même essayer ! ».