Malgré une note financière pas forcément réjouissante et un bilan sportif décevant, Clamart garde le moral.
Dans tous les clubs, aux niveaux amateurs comme professionnels, les situations financières et sportives vont généralement de paire : quand les finances tirent la langue, l’impact sur les résultats se fait souvent ressentir. C’est le cas du Clamart Rugby 92, en proie à des difficultés financières et menacé de rétrogradation en fin de saison, la formation dirigée par Jean Max Calice est actuellement avant-dernière de la Poule 2. Les explications sont légion : « On a enregistré beaucoup de départs à l’intersaison, notamment trois joueurs qui nous ont quitté pour évoluer à Suresnes en Fédérale 1 et qu’on a eu du mal à remplacer. On n’avait pas forcément les moyens de recruter donc on a fait confiance à des jeunes issus du club et à des joueurs qui évoluaient en réserve l’an dernier qui ont eu du mal à s’acclimater ». Si le retard est de huit points sur Antony, premier non-relégable, reste que le moral semble au beau fixe chez les Clamartois : « On s’est donnés pour objectif de ne pas être l’équipe qui fera descendre Clamart en Fédérale 3. L’ambiance est bonne au sein du groupe, on est nombreux à l’entrainement et le retour des blessés redonne du « peps » aux joueurs qui triment depuis le début de saison, j’espère que cela va insuffler une nouvelle dynamique positive à l’équipe ». Element de réponse dimanche face au PUC.