Au courage et avec un peu de réussite, Bobigny s’est imposé 12-11 face à Tulle et garde ainsi un espoir de maintien.
L’unique tribune du Stade Ernest-Wallon était comble pour encourager Bobigny, lanterne rouge du championnat de Fédérale 1. Et les joueurs en avaient bien besoin.Au terme d’une rencontre électrique, où Tulle en menant 11-6 au retour des vestiaires semblait enfoncer les Séquano-Dionysiens. Mais Pichot puis Daguin offraient aux locaux l’avantage à quatre minutes de la fin (12-11, 76e). Tulle obtenait une pénalité à la dernière minute pour un hors-jeu d’un joueur francilien. Le stade retenait son souffle, mais le pénalité trouvait le poteau. Bobigny pouvait alors exulter avec ces quatre points pris qui leur permet de garder ses chances pour le maintien : « On y a cru jusqu’au bout, on a rien lâché. On a joué la peur au ventre. Maintenant, à chaque match on joue notre survie. Le groupe a des ressources, on y croit encore. La chance se provoque, on a su la saisir. On a forcé le destin mais maintenant ce n’est qu’une étape. On a encore au moins trois matchs à gagner pour se sauver » soulignait l’entraîneur Alain Jamain.
Dorval-Martos : « La roue commence à tourner »
Peu avant, son acolyte Carlos Dorval-Martos avait eu des mots très forts dans le rond central auprès des joueurs : « On est encore en vie. La roue commence à tourner et on va la forcer à tourner. Même si c’est laborieux. On va continuer à s’accrocher, on va continuer à bosser, on va prouver qu’on est encore là. Je vous dis la semaine prochaine, ce n’est pas les vacances. On a trois entrainements, il faut qu’il y est tout le monde ! D’accord ?! Bravo les gars ! »