En provenance d’Aurillac, le jeune talonneur Camille Fontbostier (23 ans, 102 kg) arrive à Bobigny avec la ferme intention de retrouver la Pro D2.
Pourquoi quitter la Pro D2 pour la Fédérale 1 ?
Si Aurillac m’a permis de découvrir le second échelon national, je n’ai joué que 11 rencontres. J’ai donc besoin de retrouver beaucoup de temps de jeu et je me retrouve avec comme entraîneur (ndlr : Romain Parbaille) un coach qui j’avais côtoyé avec les Crabos du Racing-Métro il y a quatre ans. Et pour mon poste, la fédérale 1 est une division très formatrice.
En quoi le projet de Bobigny vous a-t-il convaincu alors que vous étiez en contact avec des clubs de Pro D2 comme Montauban et Auch ?
Il y a plusieurs raisons. D’une part, j’avais le désir de rejoindre la région parisienne pour mes études et d’autre part, je rejoins un groupe jeune, où le projet est de se qualifier pour les play-offs la saison prochaine puis une éventuelle montée la saison suivante. Ce genre de challenge me motive.
Avec une seule arrivée et deux départs, Bobigny présente une certaine singularité à ce niveau ?
En effet, contrairement aux autres écuries de la division, Bobigny fait confiance aux jeunes, en conservant son noyau dur. Il n’y a jamais de bouleversement. C’est un point important pour se projeter pleinement dans cette nouvelle aventure et se montrer ambitieux. Même si notre poule de la saison prochaine, où l’on risque de retrouver deux favoris comme Lille et Massy sera très difficile.