Élue meilleur espoir féminin en 2012, la jeune isséenne est vite devenu un cadre à part entière de son équipe d’Issy Paris Hand. Après avoir menée un parcours sans faute dans le cursus haut niveau, la jeune femme de 23 ans a connu sa première cape internationale. Portrait à la veille de la rencontre IPH / Nantes.
Plutôt réservée dans la vraie vie, Coralie Lassource, est, une fois lâchée sur le terrain, une vraie lionne. C’est après avoir vécu en Martinique, de 9 à 14 ans, que la jeune ailière poursuit sa passion, le handball, à Palaiseau, en région parisienne. Très vite, la jeune fille d’origine martiniquaise se fait détecter, et intègre en 2007 au pôle espoir de Châtenay-Malabry. Là encore, en avance sur les filles de sa génération, la jeune fille sort du lot, et fait partie des meilleures de sa génération. Explosive, puissante en défense, et bonne finisseuse, la jeune ailière connaît sa première compétition internationale, avec équipe de France cadettes : « Mes années France, je les ai vécu avec beaucoup de sérieux car pour moi c’était une chance inouï de représenter mon pays. Je vivais chaque moment avec beaucoup d’émotions à chaque fois ».
2012, l’année de la révélation
A l’époque âgée de 19 ans, la jeune internationale est montée un grade plus haut. Après l’équipe de France cadettes, jeunes. Elle suit ses gammes chez les juniors, elle remporte notamment l’argent aux championnats du monde en 2012 Ces mondiaux propulsent un peu plus Coralie dans la cours des grandes, avec notamment à la clé son premier contrat professionnel avec Issy Paris Hand. Après cette épopée, la jeune isséenne fait une saison fulgurante avec Issy Paris Hand, et dispute pour la deuxième fois de sa carrière, une finale. Cette fois-ci, avec son club parisien, lors de la Coupe d’Europe contre Hypö. Cerise sur le gâteau, à la fin de la saison 2011/2012, elle est élue meilleur espoir féminin : « Cette année là a été riche en émotions pour moi. Je pense que je commençait à prendre de la maturité et à passer le cap du statut « jeune » au statut « pro »».
L’équipe de France A : une finalité logique
Après deux saisons abouties en club, Lassource connaît sa première sélection en équipe de France A, le 13 avril lors du stage de préparation aux matchs qualificatifs pour le mondial : « J’ai été très surprise et à la fois, très contente. Je ne m’attendais pas du tout à être sur la liste d’Alain Portes». Puis, elle poursuit un deuxième stage, en juillet dernier. Et enfin, un troisième. Le 4 octobre dernier, le sélectionneur des bleues, sort sa liste des 20 joueuses pour les matchs de qualification à l’Euro 2016 contre l’Islande et la Suisse : « J’étais très contente, lorsqu’on m’a dit que j’étais sur la liste. Après je savais qu’il manquait des joueuses emblématiques. Et donc que le sélectionneur m’avait sûrement prise dans un premier temps pour la défense ». En plus d’être sélectionnée, la jeune femme met les pieds sur le terrain, lors du second match, contre la Suisse. L’histoire semble déjà bien belle, mais elle ne va pas s’arrêter là. Coco, ainsi appelée par ses coéquipières, va également pour sa première compétition officielle, inscrire son premier but : « Sur le moment dans le match, j’ai pas vraiment réalisé que je venais de marquer mon premier but en EDF. Après je suis quelqu’un qui joue toujours à fonds et puis j’étais dans mon match, je ne pensais pas à ça. Mais c’est vrai qu’après, à mon retour, j’ai vraiment réalisé que j’avais mis mon premier but en sélection ». Après cette première aventure au sein des Bleues, l’explosive ailière gauche continue de montrer, a chaque fois, son envie, sa combativité, et sa détermination, d’atteindre des sommets. Aujourd’hui, la vague Coralie Lassource continue de s’étendre, de plus en plus, sur le championnat français…