Au bout d’un match disputé et très serré, aussi bien techniquement que physiquement, les joueurs de Créteil sont venus à bout de Châteauroux ce samedi au Stade Dominique Duvauchelle (3-2). Évitant du même coup de tomber dans le doute.
Les Cristoliens débutaient le match tambour battant avec un but dès la sixième minute. Celui-ci est l’œuvre de leur latéral Boris Mahon de Monaghan, bien aidé par la grossière faute de main de Landry Bonnefoi, gardien de l’équipe des visiteurs (1-0, 6e). Il n’en fallait pas plus pour que le public donne de la voix. Malgré un lob signé De Freitas de peu au dessus du but des franciliens (22e), les locaux dominaient incontestablement la première demi-heure du match. Emmenés par un Ludovic très actif sur son côté gauche et par un Jean-Michel Lesage inspiré au milieu, les Cristoliens proposaient un jeu fluide et agréable. Le coach castelroussin Jean-Louis Garcia faisait lui preuve de nervosité sur son banc…
Improbable renversement
Cependant, Créteil se relâchait peu à peu, le payant cash en fin de première période. Deux erreurs de concentration successives faisaient basculer la rencontre. A la 35ème minute, Châteauroux égalisait contre toute attente grâce à leur attaquant Christopher Maloubou (1-1, 35e). Celui-ci trompait Yann Kerboriou suite à un service de Kevin Dupuis. Sonnés, les partenaires de Ibrahima Seck encaissaient un deuxième but, où lancé depuis le milieu de terrain, Maloubou se présentait seul face au portier local, donnant l’avantage aux siens (1-2, 42e).
Trois minutes folles
Dans la foulée, les visiteurs dominaient entièrement le match lors du premier quart d’heure de la deuxième période, à l’instar de Maxime Bourgeois qui croisait trop sa frappe, ratant la balle de break (50e). Après des occasions d’Essombé (55e), Andriatsima (58e) et Ndoye (61e), les hommes de Jean-Luc Vasseur étaient récompensés par une tête victorieuse de Ndoye (2-2, 72e). Trois minutes plus tard, suite à un bon travail de Belvito, Ndoye contraint Rémi Fournier de marquer dans son propre camp (3-2, 75e). Les hommes de Jean-Louis Garcia, fatigués et frustrés, ne reviendront pas et le match, laissant Créteil exploser de joie au coup de sifflet final.