Après trois saisons à ce niveau, l’US Créteil-Lusitanos est relégué en national. Au même titre que le PFC. Décidément, il est difficile de s’enraciner au plus haut-niveau en région parisienne.
Depuis trois saisons, le club évoluait en Ligue 2 et se retrouve aujourd’hui en pleine reconstruction en national, où il s’agira de rapidement retrouver le deuxième échelon national. Et pourtant, qui aurait pu penser une telle descente aux enfers après un premier tiers du championnat très honorable, où les Val-de-Marnais trustaient le Top 10 avec même le Top 5 dans le viseur. Mais à peu à peu la machine s’est enrayé. L’US Créteil a connu un changement d’entraineur au début de décembre 2015 : Thierry Froger a été démis de ses fonctions le 8 décembre, après le nul concédé face au Paris FC (0-0). Laurent Roussey (ex-Lille, Saint-Etienne) lui a succédé sur le banc vingt-quatre heure après. Le bilan du nouvel entraineur est pire que le précédent : Créteil n’a connu seulement deux victoires sous l’ère Roussey (alors que Thierry Froger en comptabilisait six).
A qui la faute ?
Finalement, qui a la responsabilité de cette saison manquée ? La faute est-elle aux dirigeants qui ont voulu résoudre une crise trop vite en limogeant Thierry Froger ? Ces dernières semaines, les supporters ont d’ailleurs vivement demandé la démission de leur président Armand Lopes. Est-ce aussi la faute du nouvel entraineur qui termine avec un bilan pire que son prédécesseur ? Aux joueurs qui ont manqué d’efficacité ou de combativité ? En attendant, ils devront répondre à toutes ce questions, regarder les raisons de ce flop pour revenir le plus vite possible en Ligue 2. Est-ce synonyme d’un grand ménage ? Laurent Roussey et la direction se seraient mis d’accord pour ne pas continuer l’aventure ensemble. Plusieurs recrues et joueurs clés sont devenus libres alors qu’elles bénéficiaient de prolongations de contrat si l’équipe se maintenait en Ligue 2.