Malgré la défaite mardi dernier en Eurochallenge contre Gravelines (86-87 a.p), le PL a montré un caractère qu’on ne lui connaissait pas.
Sans Sean May, ni Jawad Williams, le Paris Levallois a longtemps bousculé le récent vainqueur de la Leaders Cup, ce qui valait à l’entraîneur nordiste Jean-Luc Monschau à l’issue de la rencontre une certaine admiration : « J’ai été bluffé par la prestation du Paris Levallois, qui sans ses deux meilleures marqueurs a clairement fait un grand match ». Aussi précieux par leur rendement offensif que par leur tâche défensive, Jonathan Aka, Maleye N’Doye ou encore Louis Labeyrie ont brillamment pris le relais : « Voir que je peux compter sur toute une équipe et pas seulement qu’un cinq majeur, évidemment que je suis très content. On a pu voir que le rendement du Paris Levallois ne se résume pas seulement à May et Williams » assurait l’entraîneur Christophe Denis. Pour tenter de renouer avec le peloton de tête, les coéquipiers d’Antoine Diot n’ont guère le choix que de s’imposer face à Dijon ce soir (20h) au Palais des Sports Marcel-Cerdan. Remportant cinq de ses sept dernières rencontres, les Dijonnais s’affichent comme un prétendant aux play-offs.