En s’inclinant à Kiev (97-87), la formation nanterrienne a réalisé une très mauvaise opération dans la perpective du Top 16.
La dernière journée sera comme attendue décisive, sauf que la balle est désormais dans le camp du Partizan Belgrade. Puisque pour se qualifier, Nanterre devra obligatoirement s’imposer contre Fenerbahçe et espérer un faux-pas du Partizan Belgrade sur le CSKA Moscou. Une mission périlleuse pour des Nanterriens, qui ont connu trop de largesses défensives en Ukraine pour espérer une meilleure issue. Constamment mené par son adversaire (17-12, 8e ; 44-35, 17e), le club des Hauts-de-Seine avait déjà encaissé la bagatelle de cinquante points à mi-parcours (50-43, 20e). Si David Lighty tentait bien de remettre à flot sa formation, le duo Lavrinovic – Summers profitait d’une défense adverse laxiste pour porter l’estocade (81-66, 34e). Si Kiev ne parvenait pas à rétablir sa lourde défaite du match aller (-19), Nanterre perdait-là une belle occasion de se rapprocher du Top 16. Cette perspective s’est éloignée dans le drôle de climat ukrainien.
La fiche
Budivelnik Kiev – Nanterre : 97-87 (21-19, 29-24, 21-19, 26-25)
Pour Kiev : Ahearn (10), Lavrinovic (29), Salenga (9), Strelnieks (3), Tischenko (2), Cook (12), Minard (9), Summers (23).
Pour Nanterre : Jaiteh (14), Corosine (3), Lighty (20), Meacham (14), Foster (2), Thomas (11), Traoré (6), Daniels (17).