L’ancien entraîneur adjoint de Billère puis coach d’Amiens est désormais à la tête d’une formation de Starligue. Il évoque les contours d’une saison qui s’annonce autant délicate qu’excitante.
On vous imagine heureux de découvrir ce monde de l’élite avec Massy ?
Je dis souvent qu’il y a des profils de club qui correspondent aux profils d’entraîneur. Massy me correspondait, je suis très content d’être là. Gille (Ndlr : Desgrolard le président) m’a contacté et en dix jours après, c’était signé.
Massy devait naturellement jouer en Proligue et vous voilà dans la cour des grands, une émotion forte en juin dernier ?
J’ai suivi de près mais je n’ai pas voulu vivre la chose sur place. C’est une aventure unique, je ne voulais pas venir perturber les entraîneurs qui étaient sur place. Je suis évidemment très content de l’évolution des choses. J’hérite un peu du cadeau en quelque sorte
D’un point de vue personnel, c’est un sacré bon en avant ?
L’objectif était d’être numéro 1 et d’aller chercher au moins la Proligue. Maintenant, j’ai cette opportunité, à moi de faire passer bien les choses pour les joueurs
Comment envisagez-vous cette saison, où tous les observateurs parlent de Massy comme le petit poucet ?
Je l’envisage sur une approche radicalement différente. Le but est d’inverser le truc et prendre le positif. Il faut prendre beaucoup de plaisir et très vite avoir des résultats. On peut essayer de réaliser quelque chose que personne n’a fait auparavant.
Avec comme atout de choix de faire du COS Coubertin une forteresse imprenable ?
Il faut se dire une chose, c’est que ce sont les matchs à l’extérieur qui vont bonifier la saison. On ne gagnera pas assez de match à domicile pour se maintenir. La donne est claire.