Après une phase aller laborieuse, le Stade Français sous la houlette de son entraîneur Julien Quillet va mieux. Mais il faudra jouer des coudes pour se hisser en play-offs.
Pour votre 1ère saison à la tête de cette équipe, êtes-vous satisfait de ce que vous produisez ?
Honnêtement pour le moment, pas totalement. Nous avons quelques matchs références mais nous sommes encore loin du compte par rapport à nos ambitions de jeu, ce qui est normal quand on considère tous les changements effectués. Beaucoup de choses ont changé : un staff renouvelé à 100%, un effectif avec pas mal de mouvements en terme de départs/arrivées, dont un secteur intérieur qui comporte actuellement 4 nouvelles joueuses sur les 5 dont nous disposons. Un nouveau staff est souvent synonyme de nouveau projet de jeu. Il faut du temps au groupe pour s’approprier cette nouvelle philosophie. Les joueuses ont adhéré rapidement mais il est nécessaire de « casser » certaines habitudes de jeu pour en créer de nouvelles.
Sentez vous que cette année sera la bonne pour le club qui n’est pas passé loin de la montée ces dernières années ?
Il est bien trop tôt pour le dire, il faut avant tout se qualifier pour les play-offs et ça ne sera pas une mince affaire de sortir de cette poule C hyper dense. Chaque semaine vous pouvez gagner ou perdre 3 places au classement. Avant même le début de la saison, pas moins de 6 équipes pouvaient légitimement se fixer les play-offs pour objectif et aucune des 12 équipes engagées n’est à prendre à la légère. Ainsi ma philosophie reste de prendre les matchs les uns après les autres, ça ne sert à rien d’anticiper plus loin car tellement de choses peuvent se passer…nous ferons les comptes à la fin et verrons si nous faisons parti du bon wagon ou non. Comme on dit : « c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens ».