Vainqueur à l’énergie de Nîmes (28-27), Créteil (10e) ne s’est pas rassuré pour autant. L’entraîneur Benjamin Pavoni ne cachait pas sa perplexité.
Même si le jeu fut très brouillon, la victoire doit être une grande bouffée d’oxygène ?
A part le résultat final qui nous convient complètement, on a fait preuve de beaucoup d’indiscipline, comme ce -3 qu’on gère très mal au retour des vestiaires. De nombreuses exclusions nous mettent dans l’embarras. Ce que je vais retenir c’est la révolte de l’équipe, l’entrée de Sunjic, la combativité défensive de l’équipe et l’efficacité d’Antoine Conta.
Votre coup de gueule au temps-mort (17-20, 42e) a eu le don de réveiller ta troupe ?
On ne devrait pas en arriver là. Ils doivent au minimum avoir la combativité et l’état d’esprit. On s’en sort miraculeusement sur la fin. On est loin de jouer à notre niveau. Il doit y avoir une remise en question individuelle et collective à faire.
Vous sentez douter de l’investissement de vos joueurs ?
Visuellement de l’extérieur, de nombreux joueurs ne sont pas dans le match. Quand on voit les comportements de l’extérieur, on s’interroge sur la volonté des uns et des autres de se surpasser, de faire les efforts collectivement. J’attends que des leaders de ce groupe se dégagent, mais je ne perds pas espoir que certains dans un avenir prochain prennent ces responsabilités là.