Au terme d’un match retour aussi fou qu’à l’aller, Paris s’est imposé face à Ajaccio, une nouvelle fois dans le tie-break (25-20, 25-18, 21-25, 22-25, 15-13). Le réveil ajaccien n’a pas été suffisant pour renverser l’équipe de la capitale, qui tient son ticket pour la finale.
Comme il y a quatre jours en Corse, Paris a bataillé. Mais comme lors du match aller, Paris est venu à bout d’Ajaccio dans la manche décisive. Au bout d’un scénario à couper le souffle, Paris qui a vu Ajaccio remonter deux sets de retard et même prendre l’avantage dans le tie-break, a réussi à puiser dans ses dernières ressources pour arracher la victoire (15-13 dans la dernière manche) : « On est super heureux. Quel match ! Je pense qu’à la fin ça s’est joué à la niaque », réagissait l’attaquant Mory Sidibé. Pourtant, contrairement à l’aller, les Parisiens ont connu un début de partie beaucoup plus à leur avantage. Après un vilain 1-5 au premier set, les récents vainqueurs de la Coupe de la CEV ont déroulé pendant les deux premières manches. Quand ce n’est pas Marco Ivovic qui allait chercher le ballon aux aux quatre coins du terrain, c’est Jeroen Tromell et Ardo Kreek qui finissaient le travail (25-20, 25-18).
Tours en final
Mais petit à petit, les Corses se rebellent et empochent la troisième manche après un révéil trop tardif des locaux (21-25). Juste un coup de mou des Parisiens ? Pas vraiment, puisque les Ajacciens collent un sévère 8-0 pour commencer la quatrième manche. Tout réussit aux hommes de Frédéric Ferrandez qui égalisent non s’en s’être faits peur (22-25). Dès lors, les deux formations ne se quittent plus, les points sont acharnés et le public s’enflamme. A l’image de ce sauvetage décisif de Trommel qui empêche Ajaccio de prendre cinq longueurs d’avance (6-9). Finalement, les Parisiens ont le dernier mot et valident leur billet pour la finale (15-13). Un soulagement pour le coach Dorian Rougeyron : « C’était un gros combat. Les Ajacciens nous ont chambré sur la fin. Je les remercie, ça nous a remotivé », rigole l’entraineur parisien. En finale, Paris retrouvera une vieille connaissance : Tours, qui a éliminé Chaumont.