La nouvelle hier soir a fait l’effet d’une bombe quand on a appris que des traces de corticoïdes ont été retrouvées au soir de la finale du Top 14 contre Toulon (29-21) dans les urines de trois joueurs majeurs du club francilien : le double champion du monde néo-zélandais Dan Carter, son compatriote Joe Rokocoko et l’ailier argentin Juan Imhoff. Ces corticoïdes qui sont des anti-inflammatoires permettent de soulager les douleurs et de résister plus facilement à l’effort, mais ces produits sont interdits en compétition. Sauf cas précis et même sans justification médicale. Le champion de France en titre a réagi dès ce matin par le biais d’un communiqué de presse : « Tous les actes médicaux pratiqués sur les joueurs cités par les media l’ont été dans le plus total respect des règles anti-dopage nationales et internationales, tant au niveau des procédures administratives que médicales. Il s’agit de traitements administrés par voix autorisée, prodigués en réponse à des pathologies avérées, plusieurs jours avant la finale du Top 14 et ne nécessitant pas d’AUT (autorisation à usage thérapeutique) ».