Éliminé en 1/8ème de finale des phases finales, Bobigny a mis fin à sa saison dimanche à une saison dont les problèmes financiers ont été le fil conducteur. Le talonneur Camille Fontbostier l’explique.
On imagine votre déception de s’incliner dès les 1/8èmes de finale contre Lavaur ?
Oui mais on n’a pas de regrets sur le match retour qu’on gagne dimanche (17-13), mais davantage sur le match aller (36-16). Après, on ne cherche pas d’excuses, mais quand on apprend à quatre jours du match aller par un courrier de Provale (Ndlr : L’Union des joueurs de rugby professionnels) que le club est relégué en Fédérale 2, évidemment que ce n’est pas la meilleure préparation.
Vous confirmez les problèmes financiers du club ?
On a eu des soucis financiers tout au long de la saison, moi j’ai été régularisé au mois de février du mois d’octobre-novembre-décembre. C’est difficile de s’entraîner dans ces conditions, en sachant que le rugby c’est 50% de mon salaire.
Où est-ton aujourd’hui de cette notification d’une relégation en Fédérale 2 ?
La communication à Bobigny c’est très compliqué. Je sais juste que le déficit est énorme sans rentrer dans les détails. Mais aujourd’hui la situation est que nous sommes en fédérale 2. Même si on repartirait en fédérale 1, on commencerait peut-être la saison avec 7-10 points de pénalité. Des mecs sont prêt à partir, peu importe le niveau. Cela nous inquiète tous.