Très solide, le club parisien a livré un match de haut vol hier pour infliger à Montpellier sa première défaite de la saison en championnat (26-19).
Les Parisiens seront montés crescendo dans ce choc dans un premier temps étouffant (3-3, 12e; 6-6, 20e) avant d’appuyer là ou ça faisait mal. A savoir une défense de haute tenue, parfaitement dirigée par les frères Karabatic et un Sagosen précieux au moment d’alimenter la montée en puissance en fin de première période (11-6, 27e). Celle-ci se matérialisera encore plus dès les prémices de la seconde période, où Corrales dégoûtait les artilleurs adverses – hormis Richardson le seul à surnager du naufrage collectif héraultais – pour mener à bien le cheval de bataille (18-11, 39e). Le choc laissait place à un cavalier seul (22-12, 43e) assurant au PSG l’idée que le championnat est loin d’être acquis. Si Montpellier reste clairement maître de son destin avec quatre unités d’avance sur son dauphin, le club parisien n’a pas dit son dernier mot. Pour espérer titiller jusqu’au bout la bande à Patrice Canayer, le club de la capitale n’a en revanche plus le droit à l’erreur.