Au moment de lancer sa saison par la réception demain par un déplacement à Nancy, Tremblay aborde le moral au beau fixe avec la ferme intention de remonter dès l’issue de la saison. Parole à l’ancien cristolien Erwan Siakam.
Êtes-vous revanchard après ses deux saisons à Créteil, où le manque de temps de jeu et des pépins physiques ont freiné votre élan ?
Je ne suis pas forcément revanchard, je n’ai rien à prouver ou de revanche à prendre. Les deux dernières saisons ont été compliqués, le changement de cadre entre Dunkerque et la région francilienne ont été difficile, il y a eu un changement de coach (Ndlr : Pavoni par Mazel), une blessure avec les ligaments croisés.
On sait aussi que vous marchez beaucoup à l’affect ?
Oui clairement, je n’ai pas peur de dire que j’ai en effet besoin de la confiance de mon entraîneur. A Dunkerque, ça marchait comme ça avec Patrick Cazal qui me parlait beaucoup et qui me conseillait beaucoup. Aujourd’hui, je sais que je peux avoir confiance en David Christmann.
Quelle a été votre ambition de rejoindre Tremblay ?
Il fallait que je recule d’un pas pour mieux avancer. Il fallait vraiment que je retrouve mon jeu, mais surtout reprendre du plaisir. Je suis vraiment content d’être arrivé dans cette équipe. On sait qu’on est favoris, on a sur le papier une équipe de D1 mais on sait que rien nous sera donné.