La saison prochaine, Créteil retrouvera la LNH un an après l’avoir quitté. Une performance qui est notamment dûe à Quentin Minel, grand espoir et déjà une valeur sûre. Portrait.
A seulement 21 ans, bientôt 22, Quentin Minel a tout d’un grand. Formé à Chartres, l’espoir français y passe plusieurs années avant de rejoindre le centre de formation de Créteil. Il découvre le haut-niveau en 2011, quand il a l’occasion de disputer quelques matches de Division 1. Mais Quentin Minel est encore trop jeune, et le peu de matchs qu’il dispute ne suffisent pas pour s’affirmer comme étant indispensable. Mais il va quand même se révéler comme un des grands espoirs du handball français. En 2012, il réalise en Turquie un très bon championnat d’Europe U20 avec l’équipe de France. Même si les jeunes Bleus ne vont pas au bout, le handball hexagonal a retenu plusieurs noms, dont celui de Quentin Minel. Il réussit finalement à s’assurer une place dans l’effectif professionnel de Créteil, et enchaîne les rencontres de haut vol.
Un coup de frein à sa carrière
Mais problème, la saison de Créteil est loin d’être étincelante. Quentin Minel tient son équipe à bout de bras, et réalise une saison individuelle plus que satisfaisante, étant même élu joueur du mois de février 2013. Mais collectivement, la donne est plus compliquée. Créteil se retrouve relégué, et fait un choix qui retarde l’éclosion de Quentin Minel. Le club val-de-marnais décide en effet de conserver ses espoirs de la génération 92, sur lesquels il compte se baser pour remonter le plus rapidement possible. Un choix qu’a eu du mal à accepter Quentin Minel. « Quand je pense à mon intérêt personnel, je trouve ça injuste. On parlait de moi pour l’équipe de France, je faisais partie des quatre ou cinq joueurs d’avenir qui étaient cités… Ce n’est pas me rayer de la liste, mais c’est gênant. C’est un gros coup de frein dans ma progression. En ProD2, j’ai peur que l’on m’oublie » avait-il déclaré à L’Echo Républicain. Mais en grand professionnel, il a encaissé la décision et s’est remis au travail. Si bien qu’un an plus tard, il retrouve la Division 1 avec Créteil. Pas au meilleur de sa forme cette saison, Quentin Minel aura à cœur dès l’année prochaine de confirmer tout le bien que le handball français pense de lui.