Bon dernier de la poule 3, le Kremlin-Bicêtre retrouve la Nationale 3. Mohamed Temmim, entraineur depuis le mois de mars de l’équipe première nous explique les raisons de cet échec et le projet à venir pour le club.
« Je suis déçu mais, pour être honnête, je ne m’attendais pas à des miracles. On a tout donné pour aller chercher le maintien. L’équipe était sans doute un peu trop fragile mentalement », a déclaré Mohamed Temmin, qui avait succédé à Julien Corniou, remercié début mars pour cause de mauvais résultats. L’entraineur actuel, qui sera sur le banc la saison prochaine, relativise : « On va pouvoir reconstruire. Ce que je souhaite, c’est inscrire le club dans la durabilité en Nationale 2. » Cette relégation est-elle le fruit d’une mauvaise intersaison ? « On n’a tout simplement pas mesuré ce que c’était de monter en N2. »
Un club en reconstruction
L’ancien entraîneur de la réserve poursuit dans ce sens : « Ce qui a pêché, c’est la perte des valeurs du Kremlin Bicêtre à savoir la solidarité et la combativité. » En cause, les nombreux changements effectués en quatre ans et les nombreuses arrivées : « Il faut qu’on retrouve une identité et que notre projet se concentre autour de ces valeurs. Le travail et une cohérence collective seront également nécessaires. » En tout cas, Mohamed Temmim veut prendre son temps : « Mon ambition est de monter d’ici les deux prochaines saisons. Si on monte l’année prochaine, on ne crachera pas dessus mais je ne suis pas pressé. Je veux faire un état des lieux et reconstruire correctement avec une bonne structure de club. » Le CSAKB pourra s’appuyer sur de bonnes bases et une réserve talentueuse. L’équipe B a failli accéder en Prénationale pour seulement un point : « Certains U17 sont très intéressants et pourront être intégrés à l’équipe première ». En attendant des arrivées, trois départs ont d’ores et déjà enregistrés : Simon Perez (Réveil de Nogent, N2), Pierre-Jean Farr (Paris Sport Club, N3) et Lucas Vasco (départemental).