Surprenant leader de la poule 4, Livry-Gargan déjoue les pronostics et s’affiche désormais en tant que candidat sérieux pour la montée. Focus sur une équipe qui ne se fixe aucune limite.
Si le club voulait jouer la montée et faire le meilleur résultat possible en début de saison, il ne s’attendait pas à être en tête à la trêve. Mais cette place est entièrement méritée pour l’expérimenté coach Yves Cukierman qui est fier du niveau de jeu affiché par ses joueurs : « On a un bon niveau, avec une bonne dimension physique et un jeu offensif qui met en avant le collectif ». Un collectif qu’il juge meilleur que l’an passé, avec un groupe plus étoffé et qui vit très bien ensemble : « Les jeunes progressent et les anciens encadrent très bien les jeunes, c’est une grande satisfaction ». Il y a un autre réel motif de satisfaction pour le coach : lorsqu’on regarde le classement des buteurs, il faut descendre au 10ème rang pour voir le meilleur marqueur séquano-dionysien apparaître et le 22ème rang pour le deuxième meilleur buteur ! Impressionnant pour une équipe qui culmine en haut du classement avec une moyenne de 29 buts par match. Tout le monde marque, ce qui est signe d’un bon état d’esprit : « L’état d’esprit est exceptionnel, l’équipe est solidaire et veut toujours aller de l’avant. C’est un plaisir de venir aux entraînements chaque jour ».
L’inconnu : la récupération
La principale difficulté pour le club francilien sera d’être régulier tout au long de la saison et de confirmer ce début de championnat exceptionnel : « Le championnat est long, il y a des blessés, des voyages, il est donc essentiel de bien gérer les récupérations ». Et cela passe par une bonne prestation contre Selestat (B) avec qui il partage le leadership : « On espère faire un très bon résultat là-bas. Cela donnerait du sens à ce qu’on a fait depuis le début de la saison ». La trêve a fait beaucoup de bien au groupe qui se prépare « tranquillement » pour la deuxième partie de saison : « Tout le monde a pu récupérer des efforts fournis et de la fatigue engendrée par les longs déplacements de la première partie de saison ».