Bon dernier de sa poule avec trois unités de retard sur Bouguenais, premier non-relégable, l’Entente Asnières-Colombes-Clichy devra cravacher pour rester en Nationale 2 l’an prochain. Entretien avec l’entraineur, Philippe Pepiot.
Dans quel état d’esprit abordez-vous cette dernière ligne droite ?
« Avec un état d’esprit mitigé, mais beaucoup d’envie, on ne veut pas lâcher l’affaire et tout faire pour ne rien regretter. On bosse le plus possible, on progresse, mais on est instable dans les performances. On va se battre jusqu’au bout pour récupérer des points.
Quels matchs avez-vous ciblés, qui pourraient vous permettre de vous maintenir ?
Il faudra gagner contre nos concurrents directs, Loudéac et Bouguenais, et contre les équipes que l’on a battues à l’aller. On peut aussi espérer l’emporter contre Chartres même si on avait perdu en jouant mal à l’aller. Et il faudra essayer de prendre des points contre des équipes qui n’ont plus rien à jouer. Il nous faudrait cinq ou six victoires pour se maintenir, peut-être quatre en fonction des résultats des autres.
Quelle répercussion sur le club pourrait avoir une relégation ?
On joue dans une poule difficile où au moins on joue un handball de qualité face à de belles équipes donc si on s’en sort ça sera très positif. Concernant une descente, on en a pas parlé, on fera un point fin mars en fonction de la façon dont la situation a évolué. Quoi qu’il arrive, même si je suis un compétiteur, j’accepterai la défaite si on doit descendre. Dans cette hypothèse, le club décidera si on part pour remonter tout de suite ou pas, moi en tout cas c’est mon état d’esprit. Et je pense que les dirigeants d’Asnières, de par leur passé, auront sûrement l’ambition de remonter. »