Dans une poule 1 très homogène, Asnières parvient à tirer son épingle du jeu. L’autre promu St-Ouen-l’Aumône éprouve davantage de difficultés. Quant à Nanterre dans la poule 2, leur 4ème place après 12 journées est aussi inattendue que prometteuse.
Asnières la saison dernière au moment de fêter son accession en nationale 1.
Entre Saran (4e) et Gien l’autre club du Loiret qui est avant-dernier (13e), seul six points les séparent, c’est dire l’homogénéité d’une poule, où mise à part Saintes et Bordeaux, toutes les équipes se tiennent. S’il y a une équipe à mettre sur un piédestal, ce serait bien Asnières. Le promu altoséquanais, qui s’est incliné mercredi en match en retard face à Cherbourg (28-30) joue crânement sa chance, avec un effectif aux deux tiers similaire à celui de la saison dernière en nationale 2. L’autre promu francilien St-Ouen-L’Aumône (12ème) ne dégage pas autant la même autorité, malgré des matchs souvent de qualité. Dans la charrette en bas de tableau, le club val-d’oisien alterne trop souvent le chaud et le froid. Capable de battre Pau ou encore de tenir en échec Saran sur son parquet, St-Ouen-l’Aumône a perdu trois de ses six rencontres d’un seul but. Cette légitime frustration de passer à chaque fois du but les met à l’heure actuelle dans une position inconfortable.
Nanterre peut-il viser la remontée immédiate ?
Dans la poule 2, six équipes se détachent pour l’accession en Pro D2, dont les hommes de Shems El-Khalfaoui. Conservant un noyant dur de la saison dernière autour de Garzoli, Sossou, Lacritick, Nanterre se mêle à la lutte pour la première place. S’offrant lors de la dernière journée l’ancien leader belfortain, les Nanterriens ont montré qu’il faudra compter sur eux jusqu’à la fin de saison. Si la montée n’est pas un objectif en soi, les coéquipiers de l’inaltérable Fabien Dubo pourraient réaliser un remake de leur saison en N1 d’il y a trois saisons, où ils avaient obtenu leur sésame pour la seconde division à la surprise générale lors de la dernière journée.