Encore une fois, Tremblay a dû lutter pour le maintien, avant de s’en sortir dans les dernières journées du Championnat.
Tremblay porte bien son nom. Pour la troisième saison consécutive, le club de Seine-St-Denis a eu chaud en LNH. Au bord de la relégation, les Tremblaysiens ont dû attendre la l’antépénultième journée du Championnat pour assurer leur maintien devant Ivry. L’année dernière, un tel bilan (12e avec 6 victoires, 3 nuls, 17 défaites) les auraient envoyé en Pro D2. « On est soulagé, confie l’arrière Micke Brasseleur. Ce fut une saison très compliquée. A l’intersaison, le groupe a beaucoup changé, du coup on a eu du mal à trouver de la cohésion dans l’équipe ». Ainsi, pendant presque l’intégralité de la première partie de saison, le club a séjourné dans la zone rouge, n’atteignant ensuite au maximum que la 10e place du classement.
Dragan Zovko aux commandes
« On jouait trop chacun de notre côté, analyse le gaucher. Ensuite, c’est un moindre mal, quand on a pris conscience qu’on n’avait pas envie de descendre en deuxième division, on s’est réveillé tous ensemble ». C’est Dragan Zovko, l’entraineur serbe nommé à la fin de l’année civile qui a participé à donner un souffle nouveau au club : « Au début, le changement d’entraineur a été difficile à gérer, explique Mike Brasseleur. Finalement, on a vu le positif. Il nous a apporté de nouvelles solutions, en complément du travail de Stéphane Imbratta (NDLR : l’entraineur limogé) ». Beaucoup de changements ont été actés depuis le maintien du côté de la formation francilienne avec l’arrivée de David Christmann. Il pourra compter sur les trois premières recrues : l’ailier droit d’Ivry, Jérémy Darras, l’international hongrois, Barna Putics, et le gardien d’Istres Aljosa Rezar. Par ailleurs, l’arrière Micke Brasseleur juge sa saison sur un plan personnel à l’image du collectif, à savoir très mitigé. Présélectionné quand même pour l’Euro au Danemark, le joueur (21 ans) formé au club n’a pas progressé autant comme il l’aurait entendu : « j’ai été blessé deux mois en janvier, ça a réduit mon temps de jeu par la suite ». Encore engagé deux ans à Tremblay, l’année prochaine il le promet, « pas question de jouer le maintien ».