Suite de notre focus sur les clubs franciliens en LNH avec l’US Ivry, qui espère tirer les recettes d’un effectif stable pour accrocher la première partie de tableau. L’entraîneur ivryen Pascal Leandri se veut ambitieux et prudent, à la veille de son premier match face à Nantes.
Avec des victoires de prestige contre des formations européennes, le bilan de la préparation est prometteur ?
C’est un bilan satisfaisant, où on a montré des très bonnes séquences comme à Struga ou lors du Marrane, mais aussi du mois bien comme au Challenge Caraty. Il faut aussi souligner que nous avons eu quelques petits tracas avec les blessures des frères Simonet ou encore celle de Javier Humet. Cela nous a permis en même temps d’innover comme installer le jeune Darras au poste d’arrière.
Aujourd’hui en LNH, il y a bel et bien quatre à cinq équipes en haut de l’affiche et les autres derrière ?
Le fossé se creuse de plus en plus entre le haut du tableau et les autres. On sera entre 6 et 7 équipes à se tirer la bourre pour exister. C’est la logique économique qui prédomine à ce genre de constat.
A Ivry, quel est l’objectif pour cette saison ?
Nous avons pas d’objectif précis. Le but est de travailler un maximum pour être prêt le jour-J. On sait que de nombreux matchs se joueront à pas grand chose, à nous de les remporter.
Que vous inspire vos cinq première journées ?
C’est clairement un calendrier nul avec deux matchs d’affilées à domicile, puis deux à l’extérieur et ensuite la mastodonte formation parisienne. Donc, nous avons une grosse pression d’entrée.
Un petit mot sur l’émission « Les Spécialistes » sur Canal+ Sport dont vous étiez l’un des consultants récurrents et qui n’est plus d’actualité ?
C’est dommageable de voir une des expositions médiatiques pour notre sport ne plus exister. Il (NDLR : Canal+) demande davantage de spectacle, c’est leur choix mais ça reste une une déception pour tous les amoureux du hand.