La défaite contre Dunkerque hier (25-27) a de nouveau mis en lumière les carences récurrentes d’une équipe, qui désormais a trois points de retard sur Dunkerque et rejoint à la 2ème place par Montpellier.
Hansen esseulé
Lors de ces matchs au sommet, on dit toujours que ce sont les stars qui se mettent en évidence. Au PSG, il n’y en a eu qu’un seul qui a su tirer son épingle du jeu. Auteur de 8 buts et surtout faisant preuve d’une véritable envie, Mikkel Hansen est le seul à avoir répondu présent avec à un degré moindre Luc Abalo (4 buts). Narcisse en retrait et un Kopljar emprunté n’auront pas aidé à mettre le club de la capitale sur la voie du succès.
Un jeu balbutiant
Hier dans un Coubertin – enfin – en délire, le PSG a fait l’étalage de ses maladresses : pertes de balle récurrentes, transmissions souvent délicates et surtout gâchis à six mètres. Face à des Nordistes qui ont réalisé un match de haute tenue offensivement, la défaite des Parisiens était d’une logique implacable.
Des gardiens absents
Avec seulement 6 arrêts à eux deux, Annonay (4 arrêts) et Sierra (2 arrêts) n’ont pas aidé le PSG à se remettre dans le sens de la marche. Si les performances de Sierra continuent d’être médiocres, Annonay si précieux depuis le début de saison n’a jamais pu prendre l’ascendant sur les artilleurs dunkerquois.
Un sentiment de détresse
Les mines parisiennes étaient marquées hier à l’issue d’une défaite qui compromet le titre de champion. Avec trois points de retard, le champion de France en titre n’est plus maître de son destin et a surtout peur que cette défaite rejaillisse sur le moral des troupes deux jours avant un match retour crucial contre Velenje en Ligue des Champions (30-28 à l’aller).