Après un bel exercice la saison dernière la saison dernière, la Stella est aujourd’hui au bord de la rupture. La reprise en main début mars de Franck Andretti a redonné un coup de fouet au collectif.
Alors qu’il y a encore un an on évoquait la LFH d’ici 2018, au club val-de-marnais, c’est plus que l’expectative. Les trois dernières journées ont également chamboulé un peu leur destin. Tandis que la relégation s’annonçait inéluctable sous l’égide d’Olivier Orfèvres, la nomination de Franck Andretti en N°1 début mars a permis aux Franciliennes de remporter ses deux derniers matchs et de revenir à un point de St-Grégoire Rennes, premier non-relégable : « J’étais adjoint depuis la 6ème journée et le président m’a demandé au vue des résultats de prendre en main l’équipe. C’est un collectif que je connais bien pour en avoir entraîné certaines l’année dernière quand j’étais coach de la réserve en N3 (Ndlr : désormais en N2). Il fallait un changement et tant mieux si ça marche » relatait l’ancien coach de l’ACBB et de Serris Val d’Europe. Si la Stella au vue de son calendrier et de son rival breton, il faudra « trois succès pour se maintenir », ce maintien sportif ne validerait pas pour autant leur présence au second échelon national la saison prochaine.
Andretti : « On a perdu deux ou trois ans»
En effet, la mairie au vue des résultats s’est ainsi engagé à baisser un tantinet soit peu son aide avec une vision à court terme en N1 : « C’est pour ça que si on se sauve, je ne vois pas comment on pourrait avoir une équipe compétitive en D2. Même si moi je pense que la mairie ferait marche arrière en cas de maintien ». Si le club val-de-marnais descendrait en N1, Franck Andretti pourrait prendre définitivement en main l’équipe mais quel que soit le verdict attendu fin mai, la donne est claire : « La ville ne va certainement pas nous lâcher et espère une remontée un an ou deux après en cas de descente. Toutefois, je pense qu’on a perdu deux ou trois ans dans l’évolution du club » relatait Franck Andretti.