Ce 3ème tour de coupe de France a offert son lot de rebondissements. Le point.
La coupe de France n’est évidemment pas une priorité pour les clubs nationaux, mais quand une équipe de standing qui évolue en N1 « balance » la rencontre pour s’éviter un prochain match et des éventuels coûts en cas de réception, difficile de rendre crédible l’effet de cette coupe de France. En résumé, le Val d’Orge et Montargis s’affrontent hier après-midi dans une opposition très équilibrée, où chacun des coachs en profitent pour tourner, Montargis et son entraîneur Yassine Baladi laissent le soin à 31-31 à 15 secondes de la fin de donner la balle à Elouaddaf, qui sans opposition marque le but vainqueur : « Je ne ferai pas ce geste mais je le comprends » souligne l’entraîneur essonnien Thomas Merlin. Avant d’ajouter : « C’est un match qui nous coûte 1 000 euros et qui va encore nous coûter 1 000 euros, dans ces conditions, je me demande oui quel est l’intérêt de cette compétition, mais pour notre public pour le club, pour l’éthique, on se devait de jouer le jeu ». Pour Baladi, le choix a été fait en concertation avec les joueuses : « On n’avait pas le choix, on ne pouvait pas se permettre d’ajouter une nouvelle date ».
Exploit majuscule de Palaiseau
A quelques kilomètres de là, Palaiseau a écrit une belle page de son histoire en faisant tomber une valeur sûre de la N1, en l’occurrence Alfortville. Malgré les deux divisions qui séparent les deux équipes, Palaiseau a vaincu les Val-de-Marnaises au bout de la séance des jets de sept mètres (25-23 t.a.b). Moins de rebondissement et une victoire logique d’Aulnay (N3), vainqueur de Rouen 76, pensionnaire de N3 (24-28).