Promu en National 3, le club du Blanc-Mesnil débarque dans une nouvelle dimension. Des changements sont prévisibles au sein du club ou même de l’effectif, mais le plus important concerne la tête du club.
La politique et le football ont souvent été deux domaines mis en relation. Certains hommes politiques n’hésitent pas montrer leur préférence. Quand l’ancien président, Nicolas Sarkozy, est souvent vu dans les tribunes du Parc des Princes, Emmanuel Macron, lui, déclaré être un grand fan de Marseille. Parmi ces supporters « de prestige », plusieurs se sont investis dans la vie d’un club. Par exemple, Bernard Tapie, Jean-Louis Borloo et Silvio Berlusconi ont été respectivement président de l’OM, Valenciennes et du Milan AC. Aujourd’hui, un nouvel homme politique s’apprête à débarquer à la tête d’un club, certes moins prestigieux comparés à ceux cités précédemment. En effet, le Blanc Mesnil Sport Football s’apprête à être dirigé par un certain Eric Besson. C’est ce qu’a annoncé le maire LR de la ville, Thierry Meignen, à son équipe au début du mois de juin.
Des bonnes relations pour de grandes ambitions
« Le bruit a commencé à courir en mai. On nous parlait d’un gros poisson qui allait débarquer au club… Puis, début juin, au tournoi international du Blanc Mesnil, on a aperçu Eric Besson aux côtés du maire, Thierry Meignen ». Le probable prochain président du club a été secrétaire d’Etat puis ministre de l’Identité nationale, puis de l’Industrie sous Nicolas Sarkozy. En 2012, après la défaite à la présidentielle, il envisageait déjà de prendre la direction d’un club de football. Il avait d’ailleurs failli présider celui de Nantes ou même du Havre. Pour faire franchir un cap au club, il souhaite faire venir des gros sponsors au club grâce à son carnet d’adresses fourni. Une officialisation est prévue aux alentours de la fin du mois d’août. En cas de reprise par cet ancien ministre, le club peut déjà rêver d’ambitions plus haut que les objectifs actuels.