Au lendemain du large succès parisien à Leverkusen, un homme en particulier fait figure de maillon fort: Laurent Blanc. Le champion du monde et d’europe avec les bleus, dont la nomination au poste d’entraîneur a beaucoup fait parler les sceptiques, prouve petit à petit qu’il a les épaules assez large pour être l’entraîneur du projet qatari.
José Mourinho, Guus Hiddink, Rafael Benitez, Roberto Mancini ou encore Arsène Wenger… Beaucoup de grands noms ont circulé du côté de la capitale française l’été dernier suite au départ de Carlo Ancelotti vers le Real Madrid. Finalement, Nasser Al-Khelaifi a décidé de nommer Laurent Blanc le 21 juin dernier afin de succéder au technicien italien. Une décision considérée par beaucoup comme un choix par défaut, certains allant même jusqu’à avancer qu’il s’agissait d’un plan de secours afin de faire venir Arsène Wenger à l’été 2014. Huit mois plus tard, les mauvaises langues peuvent aller se rhabiller: le technicien cenevol a prouvé qu’il avait les capacités nécessaires pour mener un groupe constitué de joueurs de la catégorie des Ibrahimovic, Silva ou encore Motta. Les observateurs restaient encore sur le passage mitigé de l’ex mancunien avec l’Equipe de France, mais ont sûrement oublié un point important: le passé de joueur de Laurent Blanc lui confère une expérience et un palmarès qui parlent pour lui.
Au PSG sur le long terme?
Un vécu qui lui a valu le respect et l’écoute de ses troupes dès sa prise de fonction. Son premier match officiel ponctué d’un succès face à Bordeaux à l’occasion du Trophée des Champions le 3 août dernier (2-1) apparaissait déjà comme un bon signe. Après deux premières journées poussives en Ligue 1, Laurent Blanc et ses joueurs ont été patients et sont montés en puissance petit à petit. Puis est venu le mois d’octobre, avec des prestations époustouflantes contre Benfica (3-0) et Anderlecht (0-5) en C1, ainsi que face à Bastia (4-0) en championnat sans oublier le magnifique succès lors du clasico (1-2) obtenu à dix contre onze. Seul accroc jusqu’à présent: l’élimination en seizième de finale de la Coupe de France contre Montpellier il y a un mois (1-2). Mais suite à la prestation XXL sortie en Allemagne hier, nul doute que si Laurent Blanc parvient à mener le club de la capitale plus loin sur son parcours européen, cet affront ne sera qu’un mauvais souvenir laissé aux oubliettes. Ajouté à cela que Paris est toujours leader de Ligue 1 sous ses ordres, avec une finale de Coupe de la Ligue à jouer le 19 avril contre Lyon. Et dire que certains ont douté…