La formation de Fabien Mercadal est à deux points de la place de barragiste occupée par Ajaccio. Le club parisien peut légitimement se mêler à la lutte. Etat des lieux.
En 2018, le PFC fait moins bien qu’en 2017
Après un mois de janvier de bonne facture, au cours duquel les joueurs de la capitale gagnaient et partageaient les points à deux reprises, ces derniers ont connu en mois de février bien plus difficile. Avec seulement trois points pris sur douze possibles, ils laissent Nîmes et Ajaccio prendre respectivement trois et deux unités d’avance. Alors qu’ils prenaient en moyenne 1,85 points par match en 2017, les Parisiens sont désormais à une moyenne de 1,6 points par match en 2018. Pas vraiment un rythme de prétendant à la montée.
Lutter pour la place de barragiste
Ce début d’année 2018 en demi-teinte contraignait certainement les Parisiens à abandonner l’espoir d’une montée directe (Ndlr : Nîmes, deuxième compte six points d’avance), et à se focaliser sur une place de barragiste, plus accessible car à deux longueurs seulement. Mais cette quête de barrage ne sera pas non plus aisée puisqu’ils seront à la lutte avec l’AC Ajaccio, Lorient et Clermont, trois clubs qui ont le vent en poupe.
Un calendrier difficile
A huit journées de la fin, la PFC devra donc réaliser une grande dernière ligne droite s’il veut accrocher la place de barragiste. Et la tâche ne s’annonce pas de tout repos avec un déplacement à Lorient, la réception de Reims et un nouveau voyage chez un concurrent direct, Clermont, à l’occasion de la dernière journée. Quoi qu’il en soit, montée ou non, le promu parisien, s’il accède au barrage, aura largement rempli son contrat.