Comme l’an dernier, le parcours du PSG en Ligue des Champions s’arrête au stade des quarts de finale. Défaits sur la pelouse de Stamford Bridge (2-0), les joueurs de Laurent Blanc n’ont pas su conserver l’avantage acquis à l’aller (3-1). Les joueurs de la capitale pourront regretter un manque de réalisme évident.
Malgré quatorze buts inscrits hors de ses bases en C1 cette saison, Edinson Cavani et ses coéquipiers n’ont pas réussi à marquer le but qui leur aurait définitivement assurer la qualification. Face à une équipe de Chelsea bien décidée à remonter la pente malgré la sortie prématurée d’Eden Hazard blessé (18e), le PSG connaît un début de partie difficile. Les Blues sont d’ailleurs récompensés de leurs bonnes intentions par Andre Schürrle. L’international allemand bat Sirigu d’une belle reprise consécutive à une remise de la tête de David Luiz (1-0, 32e). Nerveux et impuissant à l’image d’un Cavani averti (40e), les Parisiens regagnent les vestiaires avec un retard logique face aux hommes de José Mourinho.
Ba crucifie Paris
Lors de la deuxième mi-temps, Paris frôle la catastrophe en deux minutes: Schürrle puis Oscar sur coup-franc trouvent la barre de Sirigu sur leur chemin (52e et 53e). C’est alors que les Parisiens vont enfin se montrer dangereux. Lavezzi frappe un coup franc excentré qui oblige Cech à détourner d’une belle manchette (56e). Puis plus rien pendant vingt minutes, jusqu’à cette occasion qui aurait pu changer le cours du match. D’une superbe louche depuis le milieu de terrain, Cabaye trouve Cavani qui échappe à la vigilance de la défense londonienne. Mais l’Uruguayen envoie le ballon au dessus des buts du portier tchèque (77e). Un raté que son équipe va payer cher dix minutes plus tard. Une frappe ratée d’Azpilicueta prend à revers toute la défense parisienne, Demba Ba en profite pour devancer Maxwell et inscrire le but de la qualification (2-0, 87e). Malgré une ultime tentative de Marquinhos sortie par Cech au bout du temps additionnel (93e), le PSG ne verra pas le dernier carré. Un échec amer qu’il faudra vite digérer, au risque de finir la saison en roue libre.