Paris remporte le Clasico (2-0) après un nouveau match nettement dominé. Les Marseillais n’auront fait illusion que durant les premières minutes de la rencontre. Le PSG s’envole au classement et compte désormais huit points d’avance sur son dauphin Monaco.
Les Clasico ont décidément changé. Si l’animosité et la rivalité moins présente ces dernières années a été souligné, le suspense est aussi en train de disparaître lors des duels Paris-Marseille. Après avoir gagné à l’aller au Vélodrome en infériorité numérique (1-2), l’équipe de Laurent Blanc a récidivé ce soir au Parc (2-0) grâce à Maxwell (50e) et Cavani (79e). Pourtant Marseille avait aligné une équipe offensive avec Thauvin, Gignac, Valbuena, Ayew tous titulaires. Le début de match leur a donné raison avec des premières encourageantes pour les Phocéens qui ont gêné les Parisiens dans l’entrejeu. Si les champions de France ont été perturbé collectivement, ils se montraient tout de même dangereux avec deux énormes occasions. Lavezzi bien lancé dans le dos efface Mandanda avant de louper ce qui paraissait immanquable (7e). Cet action a devancé un bijou de Lucas très bon ce soir, qui a récupéré la balle à 76 mètres des cages de Steve Mandanda avant de remonter tout le terrain grâce sa point de vitesse exceptionnelle mais son petit piqué a été sauvé in extremis sur sa ligne par Fanni (14e). L’équipe de José Anigo a de son côté tenté de réagir timidement avec notamment une frappe de Valbuena qui a obligé Sirigu à s’employer (25e).
Les Marseillais ont fini par craquer
Les joueurs de la Canebière rejoignant les vestiaires sans encaisser de but pouvaient néanmoins espérer. Comme beaucoup d’équipes, l’OM a reculé en deuxième période et s’est fait sanctionné logiquement par un but de Maxwell après une passe lumineuse de l’inévitable Zlatan (50ème). Lui qui avait jusqu’à présent toujours marqué dans un Clasico est resté muet mais est devenu grâce à ce geste décisif, seul meilleur passeur de Ligue 1 avec dix passes décisives. Derrière le PSG a fait tourner le ballon, comme il sait si bien le faire. Les visiteurs sont restés apathiques, ne se rebellant à aucun moment. Paris attendait le retour de son Matador, Edison Cavani pour alourdir la marque. L’Uruguayen blessé depuis un mois est rentré à la 70ème et neuf minutes plus tard s’est lui qui était à la conclusion d’une action à trois de toute beauté entre Van Der Wiel, Lucas et Verratti. S’en était trop pour Marseille. Matuidi et ses coéquipiers prennent à la faveur de cette victoire contre l’ennemi juré, huit points d’avance sur Monaco. Une avance que beaucoup imagine décisive.