Nanterre ne verra pas les play-offs. Contre toute attente, le champion en titre ne réitèrera pas le parcours inattendu de l’an dernier. Un échec qui peut se comprendre.
Défait par Gravelines samedi soir (98-89), contre qui la campagne victorieuse avait débuté l’an dernier, Nanterre a dit adieu à leurs derniers espoirs d’accrocher le Top 8. Pourtant, la saison des hommes de Pascal Donnadieu est loin d’être mauvaise. Avec quinze succès sur l’ensemble de la saison dernière, Nanterre avait accédé aux phases finales. Cette année, atteindre le même nombre de victoires n’a pas été suffisant. La faute à un rythme imposé par les leaders de la Pro A très élevé, et qui aura eu raison de la JSF.
L’Europe a fatigué les organismes
La faute également à une réussite bien inférieure à celle de l’année dernière. Face à Gravelines, les joueurs de Nanterre n’étaient qu’à 52% de réussite au shoot, contre 61% pour leur adversaire. Avec un David Lighty et un Trenton Meacham au même niveau que l’an dernier, la donne aurait peut-être été différente. Avec une moyenne de seulement huit points par match, l’ailier américain est loin des statistiques impressionnantes de la saison dernière. La faute aussi aux blessures. Si la JSF Nanterre était au complet, nul doute qu’elle aurait pu prétendre jusqu’au bout à une place en play-offs. Mais voilà, l’ailier fort Will Daniels est toujours blessé au genou, et son absence fait cruellement faux bond à Pascal Donnadieu. Sans lui, le domaine intérieur de son équipe est fortement instable et le jeu de la JSF s’en ressent. Et leur parcours en Coupe d’Europe a également joué dans cette non-qualification après avoir déployé beaucoup d’énergie dans l’Euroligue et l’Eurocup. Mais Nanterre peut encore réussir sa saison en cas de victoire lors de la Coupe de France le 11 mai prochain face à Nancy.