Samedi soir, le Stade Français recevait ACLPAB Calais dans le cadre des play-offs. Emmenées par l’ancienne internationale française Nicole Antibe, les Parisiennes n’ont pas su gérer leur fin de match. Elles sont déjà dans l’obligation de gagner tous les matchs.
Deux années de suite que les joueuses du Stade Français n’arrivent pas à passer ces play-offs. La présence dans l’effectif de Nicole Antibe, championne d’Europe en 2001 avec la France, n’y change rien. « On est maudits qu’est-ce que vous voulez que je vous dise. », déclare-t-elle à la fin de la rencontre. A 42 ans, l’ancienne internationale est sur la fin de sa carrière. Au club depuis 2012, elle a amené toute son expérience à un groupe déjà bien formé. Cette année encore, les filles ont atteint les play-offs. Cette année encore elles risquent de s’arrêter à ce même stade. Contre Calais, les Parisiennes menaient de cinq points à trois minutes de la fin (62-57, 57e). Sûres de leur jeu, elles avaient le match en main et rien ne laissait présager un tel retournement de situation. Trop pertes de balles consécutives ont remis les Nordistes dans la partie et le Stade Français ne marquait pas ses tirs ouverts. Résultat final, une défaite (64-67) très dure à avaler : « Ce n’est ni physique, ni tactique. Aujourd’hui c’est dans la tête que l’on a craqué. » poursuit Antibe.
Le moindre revers sera rédhibitoire
L’ex-internationale du Stade Français semblait être déçue mais pas démobilisée pour autant : « Il va falloir se reprendre. Nous nous sommes qualifiées pour les play-offs, il nous reste trois matchs à gagner. A nous de bien jouer sur ces trois rencontres. ». Moins à l’aise physiquement en fin de rencontre, Antibe a tenté d’amener sa prestance dans la raquette avec plus ou moins de réussite. La question de continuer sa carrière ou pas est d’actualité : « Je n’ai pas encore pris ma décision. C’est un gros point d’interrogation actuellement. L’envie de jouer au basket est là, elle le sera toujours vu que c’est ma passion. Après c’est physiquement que ça sature un peu. A l’heure d’aujourd’hui je ne peux pas vous dire si je serai encore ici l’année prochaine. Je verrais cet été. », conclut-elle avec le sourire.